Poterie Kiyomizu-yaki : la céramique de Kyoto

Poterie Kiyomizu-yaki : la céramique de Kyoto

Kyōyaki / Kiyomizu-yaki : l’art de la céramique de Kyoto

« Kyōyaki » désigne les céramiques fabriquées à Kyoto, dont le célèbre Kiyomizu-yaki. Historiquement produit autour de Gojo-zaka près du temple Kiyomizu-dera, le Kiyomizu-yaki incarne l’élégance du Kyo-yaki et est parfois assimilé à celui-ci. Aussi appelé « Kyoto-yaki », il s’est affiné au fil de quatre siècles au contact d’une culture raffinée prisée par aristocrates et maîtres de thé.

Pour répondre aux attentes d’hospitalité et de prestige, les ateliers ont intégré des dessins et techniques venus de tout le Japon et d’Asie de l’Est. Le Kiyomizu-yaki n’est donc pas lié à une seule matière première ou méthode : c’est un style complet, nourri des meilleurs savoir-faire. Aujourd’hui encore, chaque pièce est façonnée et peinte à la main pour préserver l’excellence du geste.

Bol Kiyomizu-yaki peint à la main, Kyoto
Poterie Kiyomizu-yaki : finesse du dessin et maîtrise des émaux.

Poterie Kiyomizu-yaki : élégance et peinture d’exception

Le Kyo-yaki (Kiyomizu-yaki) se distingue par la qualité de sa peinture et de son modelage, transmis de génération en génération à Kyoto. On dit qu’il fut la première poterie au Japon à employer la peinture rouge. Glaçures teintées, influences Oribe et autres techniques y révèlent des couleurs riches et détaillées.

Un savoir-faire intégralement artisanal

Du tour au décor, chaque étape est réalisée à la main, ce qui limite naturellement les quantités produites. Le Kyo-yaki s’exprime aussi bien dans les usages du quotidien que dans des pièces de grande valeur :

  • ustensiles pour la cérémonie du thé ;
  • objets d’art et pièces de collection ;
  • formes et décors hautement individualisés.

Un développement porté par la cérémonie du thé

Ancienne capitale, Kyoto bénéficiait d’échanges avec tout le Japon et la Chine. Du XVIe au XVIIe siècle (Azuchi-Momoyama puis Edo), la popularité grandissante de la cérémonie du thé entraîne un essor spectaculaire du Kiyomizu-yaki. La demande des élites (nobles, daimyō, riches marchands, temples et sanctuaires) stimule la création de fours et de pièces uniques, aux formes variées et aux couleurs magistrales.

Transmis jusqu’à nos jours par un nombre restreint d’artisans hautement qualifiés, le Kiyomizu-yaki est devenu l’un des artisanats traditionnels les plus emblématiques du Japon.

Atelier de céramique Kiyomizu-yaki, Kyoto

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